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Turâb’26 : Expériences de la matérialité de la construction en terre

by Archi Mag

Chaque poignée de terre porte en elle une histoire de « dé-matérialité », où la philosophie sensible de la terre cohabite avec les innovations et les nouvelles technologies qui poussent ses limites techniques dans un désir de la déstigmatiser. Bien que durable et écologique, le matériau « terre » suscite une résistance culturelle liée à une image de précarité, induite par la modernité. Ainsi, dans un contexte de changement climatique alarmant, réinventer la construction en terre devient urgent, voire nécessaire. Appréhendant la recherche sur la construction en terre au carrefour de la poétique, de l’ingénierie et de l’innovation et mettant à l’honneur l’architecture de terre en Tunisie et à travers le monde, ce colloque pose un regard transdisciplinaire et résilient sur un matériau universel en mettant en tension sa dimension matérielle et celle immatérielle, inextricablement liées.

Argumentaire

Dans l’approche de la poétique bachelardienne du monde qui nous entoure et sa conception du rôle joué par les quatre éléments de la nature dans la structuration de notre imaginaire, l’élément « Terre » n’a jamais été élémentaire. En effet, convoquant une dialectique du dur et du mou, cette démarche a façonné si intensément des rêveries de la matière qu’il serait difficile de distinguer sa matérialité de son immatérialité, l’inscrivant ainsi dans une approche holistique. Extrapolant cette stratification imaginaire de la terre à son modelage et à son travail, cette vision « dé-matérialisée » de la terre en tant que matière qui interroge les rapports entre l’imaginaire et le rationnel, entre la création et la science, est au cœur des débats actuels sur la construction contemporaine en terre à travers le monde.

Eriger des bâtiments avec le matériau-même de leur ancrage et de leur enracinement au sol renvoie à la fois à la créativité et à la résistance de l’acte de construire en terre de nos jours. En effet, réinventer les architectures et les villes en terre comme engagement écologique dans un contexte de crise environnementale n’est plus à démontrer. Etant une matière première dans la construction à la fois gratuite, durable et engagée envers une culture donnée, la terre séduit économiquement, écologiquement, poétiquement et techniquement, mais aussi, fait peur car véhiculant une image de précarité et de fragilité constructive qui développe une forme de résistance culturelle et psychologique à l’égard de son adoption. Comment valoriser un patrimoine en terre ? Quels seraient les mécanismes de transformation et de changement d’une telle perception socio-culturelle stigmatisante des architectures de terre ?

Face aux avancées technologiques effrénées de l’industrie de la construction 4.0 et étant le matériau de construction le plus répandu à travers le monde, la terre est dans l’obligation de se réinventer afin de croiser les exigences constructives actuelles de résistance, de confort, d’esthétique et de durabilité. Comment réinventer les méthodes et techniques de construction en terre ? Quelle place aux nouvelles technologies dans les processus constructifs sensibles des cultures locales en matière de construction en terre ? Jusqu’à quelles limites pourrions-nous pousser la technologie en matière de construction en terre afin que les innovations soient en adéquation avec la philosophie sensible et poétique de la matière ? Quels acteurs pour un écosystème constructif en terre qui s’alignerait avec les nouvelles technologies ?

Appréhendant la recherche sur la construction en terre par la pratique, et mettant à l’honneur l’architecture de terre en Tunisie et à travers le monde, examinant ainsi des questions encore inexplorées liées à sa connaissance, reconnaissance et à sa conservation, ce colloque pose un regard transdisciplinaire et résilient sur un matériau universel qui a de l’avenir.

Axes thématiques

Axe1. De la Poétique de la terre

A la redécouverte d’un matériau qui, au-delà de ses propriétés physiques, est capable de générer des ambiances et des émotions, cet axe thématique du colloque ouvre la voie devant la singularité des expériences qui explorent l’histoire racontée par la terre.

La poétique de la terre réside dans un lien tissé avec l’environnement et l’humain. Par conséquent, la terre revêt un potentiel mémoriel, porteur d’identité et véritable marqueur culturel à travers le temps. Cette spécificité est d’autant plus magnifiée par le fait de construire des espaces avec le matériau-même de leur ancrage au sol. Ainsi, il en résulte une architecture dont le jeu consiste à estomper les limites tangibles du bâtiment et d’en rendre superflue la lecture d’un volume dans une poétique de l’évanescence, effaçant la frontière entre le bâti et son environnement. La poétique de la terre est aussi une invitation à explorer une expérience sensorielle qui considère la sensation du matériau sous la main, sa température, son odeur, son modelage et son remodelage. Ainsi, la perception de l’usager de son espace est fortement influencée par les qualités sensorielles du matériau « terre ». Rien que par ses teintes et ses textures, il est capable de faire varier visuellement la chaleur d’un espace. Bien plus qu’une question de confort climatique, les ambiances générées par la terre deviennent des éléments de conception qui croisent subtilement des récits, des croyances et des structures sociales liés aux architectures vernaculaires de terre. In fine, le lien entre la terre, la mémoire collective et l’identité qui façonne les espaces habités est mis en exergue.

Au carrefour des sens et de l’imaginal, cet axe interroge la terre comme expérience spatiale dématérialisée à travers l’histoire, les cultures et les sociétés. Les atmosphères, les couleurs, les textures, l’odeur, les sons, les sensibilités liées à ce matériau, sa forme, son travail sont explorées. Les cultures constructives locales, les savoir-dire et les savoir-faire en construction en terre sont mises à nu via des approches sensibles appelant à considérer l’imagination créatrice de la matière et les ambiances architecturales et urbaines qu’elle engendre.

Axe2. De l’Ingénierie de la terre

Bridant les techniques et mariant les savoirs en la matière, l’homme a érigé avec la terre les monuments les plus marquants dans l’histoire du développement matériel et spirituel des établissements humains, prouvant ainsi la résistance, la solidité et l’universalité de ce matériau.

Face à la crise paradigmatique que la construction en terre a connu avec l’avènement de l’ère industrielle, des tentatives ont été menées afin de rationaliser et de moderniser le savoir-faire savant et populaire de la terre. Ainsi, depuis la crise pétrolière des années 70 et les défis environnementaux qu’elle suscite, les politiques de construction à travers le monde n’ont plus le choix que de tenter une synthèse créative et opérationnelle entre les techniques traditionnelles et celles modernes pour construire en terre. En analysant ces savoirs endogènes et en les optimisant pour les adapter aux défis constructifs actuels, l’approche contemporaine formelle, structurelle et énergétique de la construction en terre fuse de procédés modernes qui tendent à augmenter la résistance de la terre. Si en la stabilisant, le défi structurel est relevé, quid de son esthétique ? La modernisation des méthodes de construction en terre a résolu l’aspect structurel mais a soulevé un problème esthétique. En préfabriquant des blocs de terre compressée ou des panneaux de mur en pisé et les stabilisant, nous nous rapprochons plus d’une esthétique constructive formelle orthogonale et lisse qui renvoie à des éléments en béton que d’une esthétique sensuelle émanant d’un modelage ancestral de la terre. Ce revers de la médaille est encore plus déstabilisant si nous considérons la quasi absence d’un cadre réglementaire pour les constructions en terre à travers le monde. Pourtant, ces constructions édifiées depuis des siècles sont toujours visibles et présentes comme symbole de résistance qui défie toute absence ou présence de législation.

Dans cet axe, l’évolution des techniques constructives en terre est retracée, alternant compréhension intuitive et compréhension réfléchie des propriétés structurelles, géotechniques et énergétiques de la terre. Les approches éducatives sur ce matériau sont examinées, considérées comme essentielles et conduisant à une hybridation réfléchie et consciente des savoirs techniques et les savoirs endogènes pour une expérience de la matérialité de la terre, de ses possibilités techniques et de ses limites constructives face au défi de la durabilité.

Axe3. De l’Innovation de la terre

La recherche et le développement ouvre la voie devant l’innovation en matière de construction en terre. Cet axe explore la matière « terre » de sa matérialité à son immatérialité. En effet, l’innovation dans la construction en terre ne se limite pas à l’amélioration de ses propriétés physiques. Elle s’étend désormais au domaine du numérique.

Dans une optique d’optimisation énergétique du bâtiment, la terre devient un matériau « augmenté » par l’IoT, pilotant son avatar, son jumeau numérique qui présente un aperçu en temps réel sur son comportement énergétique face à la chaleur, au froid, à l’humidité, à l’air, à la lumière ou encore aux sons et aux odeurs. Les ambiances engendrées par la terre sont contrôlées, basculant d’un état naturel à celui artificiel. Véritable vecteur de technologie, les formes en terre ne sont plus sculptées mais deviennent paramétriques, obéissant aux règles du design génératif et permettant de créer des structures complexes et optimisées pour la résistance et la performance énergétique. Faire un relevé de formes sculptées et irrégulières en terre a aussi été révolutionné ces derniers temps. Les processus Scan-to-BIM présentent la solution pour le faire, intégrant les opérations de gestion et de maintenance à opérer sur les constructions en terre dans le cadre d’une méthodologie de Heritage Building Information Modeling HBIM, explorant les ontologies sémantiques de restitution de ces architectures aussi complexes que simples. En gagnant sur le temps, le coût et l’effort d’exécution, l’impression 3D de structures et de formes en terre est l’une des avancées les plus prometteuses. En utilisant des mélanges de terre et d’additifs spécifiques, des murs, des dômes et même des bâtiments entiers peuvent être édifiés couche par couche, sans coffrage ni main-d’œuvre en grand nombre. Les environnements immersifs transforment à leur tour l’expérience perceptive des architectures de terre et permettent de vivre la terre en se projetant dans une réalité augmentée, virtuelle ou mixte. Ces environnements sont autant au service des usagers que des bâtisseurs et des artisans, leur offrant la possibilité de tester des appareillages constructifs inédits en terre afin de garantir leur bonne mise en œuvre.

In fine, cet axe explore comment les technologies de pointe transforment l’expérience architecturale et urbaine, en faisant de la terre un support pour l’innovation et la durabilité. Ainsi, à travers l’intégration d’outils numériques, la terre contribue à des environnements plus adaptatifs, interactifs et connectés. Les voies de la recherche innovante en la matière sont explorées, ainsi que leurs développements à différentes échelles via des technologies de pointe.

Modalités de soumission
Les évaluations des résumés, des articles et des posters seront réalisées par les membres du comité scientifique du colloque, en double aveugle. Les propositions à soumettre devront être originales et inédites. La langue officielle du colloque est le français. Il est possible de soumettre des contributions en français, en anglais et en arabe. Une traduction en français des communications dispensées en anglais et en arabe sera assurée en temps réel lors du colloque.

Les résumés : Les propositions de résumés doivent obéir au format IMRaD et doivent être soumises et déposées sur la plateforme Oxford Abstracts, via le lien suivant : https://app.oxfordabstracts.com/stages/79689/submitter
Les auteurs ayant soumis des résumés seront notifiés à partir du 22 Décembre 2025 de l’acceptation de leurs soumissions pour faire l’objet d’une communication orale avec article ou d’un poster. Seuls les articles acceptés suite à l’évaluation en double aveugle seront publiés dans les actes du colloque. Les articles non retenus par le comité scientifique ne feront pas l’objet d’une publication, ils seront automatiquement reconsidérés dans la catégorie posters.

Les posters : Le Template des posters sera envoyé par mail aux auteurs concernés lors de la notification de l’acceptation des résumés dans la catégorie des posters. Le deadline de réception des posters est le 15 Février 2026.
Les articles : Les articles à soumettre et qui correspondent aux résumés acceptés dans la catégorie des communications orales avec articles doivent comporter entre 25000 et 30000 caractères (espaces compris) et se conformer au Template « Article-Turâb26 » en format Word à transmettre aux auteurs retenus. Si articles retenus, les auteurs seront notifiés à partir du 20 Avril 2026 afin de répondre aux remarques des évaluateurs et apporter les rectifications demandées à leurs textes (si nécessaire). Le Template ppt des communications orales sera transmis également à partir du 20 Avril 2026.
Workshop expérimental
Partant du fait que la sensibilisation aux techniques de construction en terre passe inéluctablement par l’éducation à la matière et par la manipulation de la matière, un workshop expérimental au Domaine Sainte Marie du Zit, site connu et reconnu comme pionnier en expérimentation des techniques de construction en terre en Tunisie, est programmé. Il a pour objectif de relier les connaissances théoriques à celles pratiques en proposant de réfléchir et de tester un modèle d’apprentissage de la construction en terre. Le workshop se déroule en quatre phases et d’une manière collaborative : la découverte du matériau afin de déterminer intuitivement sa composition, la préparation du mélange de terre, l’expérimentation d’une technique constructive à une échelle prototypique et l’évaluation du modèle réalisé. L’expérimentation sera documentée sous forme d’un court-métrage.

Publication
Suite à l’évaluation par les pairs, les articles seront publiés dans les actes du colloque (avec ISBN et DOI). Les frais de publication sont inclus dans les frais d’inscription au colloque.

Frais d’inscription

Les frais d’inscription sont de 300 TND pour le colloque et de 80 TND pour le workshop (120 Euros colloque / 40 Euros workshop pour les non-tunisiens). Les frais du colloque comprennent l’enregistrement, le pack matériel du colloque, les déjeuners et les pauses café. Les frais du workshop expérimental au Domaine Sainte Marie du Zit comprennent la participation au workshop et le diner gala. Les frais d’inscription sont à régler par virement bancaire sur le compte de l’Association Tunisienne de Mécanique des Roches ATMR. Les coordonnées bancaires de l’association seront transmises aux auteurs retenus après acceptation des articles/posters.

Informations utiles

Le colloque est en mode présentiel.
Dates : les 05 et 06 juin 2026
Lieu : 05 juin 2026 : L’Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme ENAU, Sidi Bou Said, Tunisie – 06 juin 2026 : Domaine Sainte Marie du Zit, Zaghouan, Tunisie
Calendrier
Lancement de l’appel à propositions : 24 Septembre 2025
Deadline réception des résumés : 07 Décembre 2025
Notification aux auteurs des résumés retenus : à partir du 22 Décembre 2025
Deadline réception des posters : 15 Février 2026
Deadline réception des articles : 15 Mars 2026
Notification aux auteurs des articles : à partir du 20 Avril 2026
Deadline paiement des frais d’enregistrement au colloque/workshop : 05 Mai 2026

Colloque : 05 et 06 Juin 2026
Infos & contact
faten.hussein@enau.ucar.tn

Comité scientifique
Ahmed Jélidi, Professeur, UTM (Tunisie)
Arnaud Misse, Maitre de Conférences, UGA (France)
Bakonirina Rakotomamonjy, Chercheure, Présidente de l’association CRAterre (Madagascar)
Camilla Millet, Professeur, UPV (Espagne)
David Gendreau, Chercheur, UGA (France)
Essaieb Hamdi, Professeur, UTM (Tunisie)
Fakher Jarousse, Professeur, CERTE (Tunisie)
Fakher Kharrat, Professeur, UCAR (Tunisie)
Faten Hussein, Maitre de Conférences-HDR, UCAR (Tunisie)
Florent Vieux-Champagne, Maitre de Conférences, UGA (France)
Halimatou Mama Awalé, Maitre de Conférences, UGA (Cameroun)
Heiner Lippe, Professeur, TH Lübeck (Allemagne)
Hind Krou, Maitre de Conférences-HDR, UCAR (Tunisie)
Houda Driss, Maitre-Assistante, UCAR (Tunisie)
Imen Bel Hadj Ali, Maitre-Assistante, UTM (Tunisie)
Jana Revedin, Professeur, BTH (Suède)
Maddalena Achenza, Maitre de Conférences, UNICA (Italie)
Majid Hajmirbaba, Chercheur associé, ENSAG-UGA (Iran)
Nuria Sanchez Munoz, Chercheure, UGA (Espagne)
Philippe Garnier, Chercheur, UGA (France)
Prachand Man Pradhan, Professeur, KU (Népal)
Rida Loubaba, Maitre-Assitante, ENSIT (Maroc)
Rodaina Aboul Hosn, Docteure, AU, (Koweit)
Salima Naji, Architecte, Docteure, SN (Maroc)
Salma Souissi, Maitre-Assistante, UTM(Tunisie)
Satprem Maïni, Architecte, AVEI (Inde)
Sofiane Amziane, Professeur, UCA (France)
Theophilus A. Shittu, Maitre de Conférences, UON (Royaume-Uni)
Thierry Joffroy, Professeur, UGA (France)
Thomas Linner, Professeur, OHR (Allemagne)
Venkatarama Reddy, Professeur, IISc (Inde)
Yadh Zahar, Professeur, UCAR (Tunisie)
Yannick Sieffert, Maitre de Conférences-HDR, UGA (France)
Zoubeir Lafhaj, Professeur, CL (France)
Comité d’organisation
Faten Hussein, ENAU-UCAR (Tunisie)
Hind Karoui, ENAU-UCAR (Tunisie)
Houda Driss, ENAU-UCAR (Tunisie)
Imen Bel Hadj Ali, ENIT-UTM (Tunisie)
Imène Slama, ISBAS-USO (Tunisie)
Majid Hajmirbaba, ENSAG-UGA (Iran)
Racha Ben Abdeljelil, FLSHS-USO (Tunisie)
Thierry Joffroy, ENSAG-UGA (France)
Comité design graphique
Feriel Mosbeh, Etudiante ENAU, Membre AVAterre, UCAR (Tunisie)
Jawaher Zammouchi, Etudiante ENAU, Membre AVAterre, UCAR (Tunisie)
Yosr Ammar, Etudiante ENAU, Membre AVAterre, UCAR (Tunisie)
Co-présidents du colloque
Essaieb Hamdi, Ingénieur GC, Professeur ENIT-UTM, Chercheur LIGG
Faten Hussein, Architecte, Maitre de Conférences ENAU-UCAR, Chercheure LarPAA
Hind Karoui, Architecte, Maitre de Conférences ENAU-UCAR, Chercheure VDEC
Thierry Joffroy, Architecte, Professeur ENSAG-UGA, Chercheur CRAterre

Partenaires : in progress
Institut Français de Tunis IFT
Ambassade de France en Tunisie
Institut Supérieur des Beaux-Arts de Sousse ISBAS
Auroville Earth Institute AVEI
Laboratoire Géoressources – Centre de Recherches et des Technologies des Eaux CERTE
Chaire Construction 4.0, Centrale Lille
International Scientific Committee of Earthen Architectural Heritage ICOMOS-ISCEAH
Projet MiNiMA, Hasni & Hasni Architects
Projet SESC-AUF / AVAterre – code DRAN8967
Association Tunisienne de Mécanique des Roches ATMR
Société Industrielle de Blocs SOIB
Responsables comité scientifique
Faten Hussein
Essaieb Hamdi

Responsables comité d’organisation
Imen Bel Hadj Ali
Houda Driss

Références indicatives


Bachelard, G. (1948). La terre et les rêveries de la volonté. Paris : Librairie José Corti

Corbin, H. (1994). Trilogie Ismaélienne. Edition Verdier, Paris

Dellagi, M. (dir). (2016). Architecture en terre crue. Actes de colloque. Beit al-Hikma

Dethier, J. (1981). Le génie de la terre. In. Des architectures de terre. Centre Georges Pompidou/CCI. Imprimerie modern du Lion, Paris

Guillaud, H. 1997. Terminologie des matériaux de construction en terre, des modes d’utilisation et des techniques, et leur mise en situation historique, in Pour une histoire des architectures de terre, mémoire de CEAATerre, ENSA Grenoble, juin 97, 518 p., pp. 165-238.

Goodbun, J. (2016). Mud and Modernity. ARENA Journal, https://doi.org/10.5334/ajar.6

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Joffroy, T., (dir.), Hubert, A., Gueguen PERRIN, A. (2025). Terra Education IV : changer d’échelle | changing scale | cambiar de escala. Actes | proceedings | actas. Villefontaine : CRAterre éditions. 426 p. ISBN 979-10-96446-54-4

Masson, D. (ed.). (2020). Ambiances, Alloaesthesia: Senses, Inventions, Worlds. Proceedings of the 4th International Congress on Ambiances, 2-4 December 2020, 2 vol., Réseau International Ambiances, 376 p. (Vol. 1), 376 p. (Vol. 2). ISBN: 978-2-9520948-7-0

Minke, G. (2006). Building with Earth: Design and Technology of a Sustainable Architecture. Bâle, Birkhauser

Naji, S. (2019). Architectures du bien commun – Pour une éthique de la préservation. Métiss Presses, pp. 240

Rael, R. (2009). Earth architecture. New York, Princeton architectural press

Slama, I., Ben Abdeljelil, R. (2022). Le pisé : retour d’expérience à propos d’une technique de construction ancestrale, Al-Sabîl : Revue d’Histoire, d’Archéologie et d’Architecture Maghrébines [En ligne], n°14, Année 2022. URL : https://al-sabil.tn/?p=8958

Slim, H. (1985). La Tunisie. Architectures de terre et de bois. Édité par Jacques Lasfargues, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, https://doi.org/10.4000/books.editionsmsh.31105

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